"Je réponds !" de Potimarron face aux critiques de la triste madame R.
"Madame R,
quand le courage ne vous pousse qu’à peine à signer vos misérables articles, on essaye au moins d’en garnir le contenu par quelque chose d’un peu moins nauséeux que vos élucubrations de couturière du Dimanche.
L’art refuge des vraies lapines ? Ha ! Si vous pouviez descendre la bière comme vous zaccuser… Il est sûr que peindre des nus, qui prêtent à leurs culs aux raskasses perverses, sans plus se soucier de savoir sur quels blogs ils seront jetés aux yeux vitreux des voyeurs de passages, n’aide que bien peu à avoir un jugement clair sur les personnages légumivores qui arpentent "les plaines parisiennes".
Vous m’accusez de quoi ? D’écouter un certain Bernard ? Il est vrai aussi que mon directeur artistique, dans ses moments de grandes faiblesses écoute ce drôle de sire. Certes. Mais n’est-ce pas mieux que de ne pas assumer sa nécro-musico-guimauphilie en n’écoutant qu’à longueur de plaintes des chanteurs morts depuis près d’un siècle ?
Quant à ces lunettes madame R, et à ma simplicité, je les porte tous deux pour le plaisir de faire parler les poissons qui tournent dans leur bocaux comme votre rhétorique de comptoir dans votre bouche avinée par la mauvaise bière.
Et c’est dans un simple haussement que mes larges épaules de lapins vous saluent.
Bien à vous,
Potimarron."
Note : pour ceux qui en douteraient, Monsieur Potimarron tient à préciser que c’est le plaisir du second degré qui l'a poussé à écrire cette lettre, que son directeur artistique ne le soutient qu'à demi et qu'en aucun cas il n’a voulu attaquer cette pauvre madame R et ses mauvais gouts si sûrs pour la musique.