Interview exclusive de Potimarron pour la sortie de sa nouvelle super-production !

Ca y est ! La super-production de la star que l'on ne présente plus est sortie après près de 3 ans d'attente ! C'est sous un air décontracté que la star nous à reçu, dans son luxueux hôtel particulier, pour un long entretien au sujet de sa nouvelle bd : "Potimarron : le lapin qui avait perdu sa carotte".

 

Carotte magazine : Potimarron, c'est un réel plaisir de vous revoir ! Plus personne n'attendait cette bd, souvent qualifiée de "super-production" par la presse lapine, et promise depuis longtemps... Pourquoi un tel retard ?

Potimarron : oui c'est vrai que le projet, lancé il y a 3 ans, a subi de multiples reports. Vous savez, monter un projet de cette envergure n'est pas une mince affaire. De plus une modification de scénario nous a obligé à augmenterle nombre de planche (=page ndlr) de 10 comme initialement prévu à 11 ! Ce qui n'est pas négligeable au vu du travail fournit pour chaque planche.

Carotte magazine : on imagine aisément...le scénario a donc évolué au cours de l'avancement du projet ?

Potimarron : oui je n'aime pas ce qui est figé, je prends les idées qui volent près de moi et les attrapent au vent.

Carotte magazine : le projet était-il dès le départ prévu en couleur ?

Potimarron : au tout départ non. Puis bien vite il est apparrut indispensable de le coloriser. Au départ je souhaitais faire la colorisation en interne avec ma maison de production "Potimarron production". Puis, au vu du retard que je prenais j'ai pensé "pourquoi ne pas le faire coloriser par un tiers" ?

Carotte magazine : et ?

Potimarron : ce fut un échec. Il s'est vite avéré, que le coloriste, un certain Sieursweb, très professionnel au demeurant, était un bolos pour respecter les délais. Il ne fallait pas rajouter du retard au retard ! Pourtant certains premiers essais était très réussis et très motivants. Finalement la colorisation est revenu en interne.

Carotte magazine : en parlant de colorisation, il semble que celle-ci ait été parfois réalisé assez prestement.

Potimarron : vous trouvez ?

Carotte magazine : oui c'est assez inégal sur certaines planches. Le pompon revenant à la dernière planche, pourtant conclusion de l'histoire.

Potimarron : il est vrai qu'elle a été faite assez rapidement mais j'en suis tout de même très fier ! Ensuite le scan des planches originales n'a pas franchement aidé au rendu des couleurs.

Carotte magazine : lors de cette interview, vous posez à la séance de shooting (=séance de photo ndlr) devant 2 oeuvres, qu'elles sont-elles ?

Potimarron : les 2 ont été faites par l'Huitre. La première est un Gauguin que j'apprécie particulièrement. Et la seconde vous vous en doutez également...Cette peinture de Ric Hochet est à l'Huitre ce qu'est Marilyn Monroe à Andy Warhols.

Carotte magazine : c'est à dire ?

Potimarron: je ne sais pas ! (rires) Probablement une peinture en toc qui la rendra riche et célèbre ! (mort de rire, s'étouffe, reprends sa respiration, se sèche les larmes)

Carotte magazine : d'autres projets après celui là ?

Potimarron : pas dans l'immédiat non. Je gère déjà mais maison de production "Potimarron Production" qui est un boulot à plein temps !

Carotte magazine : dernière question, pourquoi un tel succès jamais démenti ? Comment faites vous pour avoir un tel fan club ?

Potimarron : peut être parce que je suis croooooo-mignon !!!! (se met à chanter "cro-cro-cro mignon je suis cro-cro-cro mignon, toutes la rédaction est en délire à vous les studios !!!!!!!)

Carotte magazine : Potimarron merci !

Potimarron : merci à vous !